6 décembre
2011
Une nouvelle
étude le confirme : La thérapie hyperbare devrait
être un traitement standard pour les vétérans.
Alors pourquoi le gouvernement continue-t-il de bloquer son utilisation
?
La
recherche du Dr Paul G. Harch, pionnier en santé (et ancien membre du
conseil de l'ANH-USA) publiée dans le ''Journal of Neurotrauma''
indique que la l'oxygénothérapie hyperbare, ou
OTH (HBOT en anglais), peut grandement aider les vétérans
affectés par le Syndrôme post-contusion (une forme
de lésions cérébrale traumatique) et l Trouble
du stress post-traumatique (TSPT). Le Dr. Harch est professeur
associé de médecine clinique à l'Université
de d'Etat de la Louisiane à la Nouvelle-Orléans.
Depuis janvier 2007, l'ANH-USA
a
apporté l'attention sur un projet pour traiter les vétérans
avec l'OTH. Lors
d'un traitement d'OTH, le patient est placé dans une chambre
d'oxygénothérapie hyperbare, qui sature les tissus
avec douze fois plus d'oxygène que ce qui peut être
absorbé par la respiration. Ceci augmente considérablement
le processus de guérison du corps.
Dans des circonstances
normales, l'oxygène est transporté dans tout le
corps seulement par les globules rouges. Avec l'OTH, l'oxygène
est dissous dans tous les liquides corporels, le plasma, les
fluides du système nerveux central, la lymphe, et l'os,
et peut être acheminé aux régions où
la circulation est diminuée ou bloquée. De cette
façon, l'oxygène supplémentaire peut atteindre
tous les tissus endommagés et le corps peut soutenir son
propre processus de guérison. Le taux d'oxygène
accru augmente considérablement la capacité des
globules blancs à tuer les bactéries, réduit
l'inflammation, et permet à de nouveaux vaisseaux sanguins
de se développer plus rapidement dans les régions
affectées. C'est un traitement simple, non invasif et
sans douleur.
Selon la nouvelle
étude du Dr Harch,
même trois ans après que les vétérans
ont subi des dommages au cerveau, un mois dOTH pouvait induire
des améliorations du flux sanguin, de la cognition, des
symptômes, et de la qualité de vie, pendant que
les vétérans éprouvaient moins de pensées
suicidaires.
Spécifiquement,
des améliorations ont été vconstatées
chez 92% des vétérans au prise avec des problèmes
de mémoire à court terme, 87% de ceux-ci se plaingnent
de maux de tête, 93% avec des déficits cognitifs,
75% avec des troubles de sommeil, et 93% avec la dépression.
Il y avait également des améliorations avec l'irritabilité,
changements d'humeur, l'impulsivité, l'équilibre,
la fonction motrice, le Q.I., et le flux sanguin dans le cerveau,
aussi bien que la réduction des symptômes de TSPT
et des pensées suicidaires. Il y eut aussi une réduction
ou élimination complète de l'utilisation de médicaments
psychoactifs et narcotiques sous prescription dans 64% de ceux
à qui la médication avait été prescrite
auparavant.
Un problème majeur
est que le traitement d'OTH est actuellement " non autorisée.
" En d'autres termes, c'est
un traitement approuvé par la FDA pour le quelques conditions, mais pas pour les lésions
cérébrales traumatiques (TBI) ou le TSPT. Pour
cette raison, le Département de la Défense ne permet
pas à l'OTH d'être prescrite pour ses vétérans
- ils disent qu'ils ne prescrivent pas de médicaments
non autorisés ni de traitements pour ces diagnostiques,
et prétendent
qu'ils peuvent seulement utiliser l'OTH une fois qu'elle aura
été approuvée par la FDA pour cet usage.
C'est une déclaration
complètement fausse et trompeuse ! Le Département
de la Défense utilise souvent les médicaments antipsychotiques
non autorisés pour le traitement de LCT et le TSPT. Ceci
ne devrait pas nous étonner. La FDA reçoit une
grande proportion de son budget des fabricants pharmaceutiques.
Et le gouvernement se tourne vers des médicaments, qui
sont souvent très inadéquats et dommageables, aux
vétérans blessés sans même considérer
les solutions alternatives.
Près de 280.000 individus ont reçu
un médicament antipsychotique en 2007. Pourtant, plus de 60% d'entre eux n'avaient
aucun rapport d'un diagnostic pour lequel ces médicaments
sont approuvés. Les médicaments antipsychotiques
étaient prescrits tout en étant non autorisés
pour le TSPT (42% des patients), dépression mineure (40%),
dépression majeure (23%), et trouble d'anxiété
(20%) - avec environ 20% ayant plus d'une condition. Environ
20% des vétérans diagnostiqués avec le TSPT - ou presque 87.000 patients -
se font prescrire tous les ans un antipsychotique même
si c'est une utilisation non autorisée.
Les LCT et le TSPT affectent
sévèrement et disproportionnellement les militaires
qui ont servi en Irak et en Afghanistan, approximativement
546.000 qui ont une LCT, le Syndrome post-contusion (SPC), et
le TSPT, mais leurs
options de traitement sont limités. L'OTH est un traitement
efficace et économique pour le SPC et le TSPT, sans les
effets secondaires très dangereux et négatifs des
médicaments antipsychotiques.
L'utilisation non autorisée
de l'OTH est un énorme débat de liberté
de choix en médecine. Mais bien plus important, si nous
voulons vraiment soutenir nos troupes plutôt que juste
envoyer des paroles en l'air, ne devons-nous pas besoin de leur
donner le traitement le plus sécuritaire, économique
et le plus efficace pour leurs lésions cérébrales
traumatiques et le TSPT ?
Traduction de :
New
Study Reaffirms: Hyperbaric Oxygen Therapy Should Be Standard
Treatment for Veterans.
Pour d'autres articles sur
les résultats obtenus par le Dr Harch,
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